La psychanalyse (du grec psuké, âme et analysis) dont Freud a donné, en 1922, une définition précise est une expérience de la parole visant à élucider la signification inconsciente de symptômes pénibles entravant la liberté d’être et d’action d’un individu dans sa vie familiale, affective, sociale et professionnelle.
Elle est particulièrement indiquée pour soulager de toutes les manifestations de surréactions émotionnelles ayant des répercussions psychosomatiques douloureuses et invalidantes : peurs, anxiété, mal-être, stress chronique, ruminations, états dépressifs, inhibitions, croyances limitantes, échecs répétés, dépendances affectives, angoisses, phobies, obsessions, addictions, compulsions alimentaires, souffrances relationnelles et professionnelles (burn-out), difficultés sexuelles…
Les séances de psychanalyse se déroulent en face à face puis l’analysant peut s’allonger sur le divan - on parle alors de cure psychanalytique - afin de faciliter l’émergence de la parole et de gommer les adhérences qu’elle entretient avec le regard pour laisser dérouler la bobine de la parole selon la règle fondamentale de l’association d’idées libres.
Et c’est alors que…
… « Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux. » (René Char, Chants de la Balandrane)
Si mon approche est résolument psychanalytique, l’hypnose et l’EMDR constituent des leviers pouvant faciliter le travail de l’inconscient et avec l’inconscient. Mobilisées à des moments propices de la séance ou de la cure, ces méthodes peuvent favoriser le travail d’association d’idées libres de l’analysant et lui ouvrir la possibilité de rendre visite avec davantage d’acuité aux souvenirs, légers ou denses, heureux ou pénibles, qui émaillent la vie, tout en respectant ses défenses psychiques.