
L’analysant livre à son analyste « son travail, ses doutes, ses trouvailles pour les mettre en lumière » (Philippe Dayan, le psychanalyste de la série En thérapie). Oui, la psychanalyse éclaire nos obscurités ! Et le psychanalyste est celui qui cherche à repérer ce qui se cache sous les yeux mi-clos du patient. Il est celui qui « par son écoute intègre et dissipe ce que l’analysant, par sa névrose, refoule et concentre » (J.-D. Nasio, L’hystérie ou l’enfant magnifique de la psychanalyse, Petite bibliothèque Payot, 2019). Au fil du travail, le symptôme se purifie et s’éclaire jusqu’à être désinvesti. Comment ? Notamment parce que l'analyste par sa posture et par le cadre de travail auquel il veille, ouvre à l’analysant la possibilité de faire émerger des interrogations, des doutes, des perspectives plus éclairantes "quelque part" que les réponses qu’il était venu chercher.